Jour un, tout le monde passe le test

Guy Ménard: petit bilan du jour Un, assis dans le VR à St-Félicien. D'abord, Sébastien et Danny ont filé l'étape La Baie / Alma sans trop de pépin, exception faite d'un rayon défectueux sur la roue arrière de Sébastien. Après une courte pause mécano il a pu reprendre la route et finir l'étape(notons aussi quelques solides coup de soleil pour le rouquin!). Ensuite, Pierre et moi avons pris le relais pour Alma / Dolbeau. Une étape marquée par ce que nous appellerons l'enthousiasme débridé des cyclistes qui ont roulé la première heure à un rythme d'enfer! Les choses sont rentrés dans l'ordre par la suite et nous avons franchi l'arche de Dolbeau-Mistassini avec un peu d'avance sur l'horaire.

Saluons au passage la présence sur cette étape de notre ami Gérald Gravel, notre chauffeur de l'an dernier qui a trouvé un refuge, sur pédale, avec l'équipe Permacon. Une première étape réussie pour lui aussi, fallait lui voir le sourire étampé sur le visage.

Venait ensuite l'épreuve test de la journée, la première étape de Denise: 73 kilomètres entre Dolbeau et St-Félicien. Dire que la fille et son chum n'étaient pas un peu nerveux serait faux. Enfin, le résultat après tous les mois d'entraînement. Et bien, un succès complet! Accompagné et encouragée par Danny, elle a roulé ça les mains dans les poches (au figuré, on s'entend, prudence oblige) et fini devant sa grande soeur Nicole, le mari Rosaire et la nièce Clémentine, venus accueillir l'athlète. Ok, j'étais là aussi, soulagé et très fier.

(Court message publicitaire: pour un programme de mise en forme, vous demandez Guylaine Mailloux, notre ex-coéquipière et coach personnel de Denise).

Au moment où j'écris (20h30) Sébastien vient de reprendre la route pour la plus longue étape du 2012, 130 km jusqu'à Chicoutimi. Une hybride, étape jour-nuit. Ensuite, votre rédacteur prendra la route autour de 02h00 pour monter le Parc des Laurentides, de nuit et par ce qu'on prévoit être un frisquet... 1 ou 2 degrés. Soyons positifs, comme on dit au Lac, "y'aura pas de bibittes".

L'accueil des gens, partout, est toujours aussi extraordinaire. Des classes du primaire qui attendent sur le trottoir dans les villages, jusqu'à l'armada de bénévoles qui servaient le souper à St-Félicien, des élèves et des profs de la polyvalente qui ont même poussé le souci du détail jusqu'à nous fournir en grands verres d'eau dans la file d'attente vers le repas. Vous n'avez aucune idée comment on peut boire pendant ce Défi.

Le beau temps se maintient toute l'équipe est en pleine forme, incluant le chauffeur Éric qui fait une super job de conducteur / accompagnateur / cheerleader

Je vous reviens dès que je le peux!