Guy Ménard: vendredi, 01h53, L'Étape, Parc des Laurentides. Sébastien et moi venons de terminer l'étape 2, celle qui reliait Laterrière et l'Étape, à mi-chemin dans le Parc des Laurentides. Un parcours réputé, à juste titre, comme difficile (en raison de l'élévation) même dans les meilleures conditions. Or, meilleures conditions, ce n'est pas exactement ce qui définit ce que nous avons eu.
D'abord, malgré tout, un peu de chance. Le premier 15 kilomètres au sec, grâce à une petite accalmie dans la pluie. Ensuite, un bon 30-35 km de pluie pas mal intense qui a fini par nous lâcher... en raison des fortes bourrasques de vent. Ajoutez à cela le temps froid (on nous avait annoncé 10, ça devait être davantage 5) et vous en tirerez la conclusion évidente: maudit que c'était le fun!
Sans blague! Le genre d'étape ou on sent que tout le travail d'entraînement a valu la peine. Pas de souffrance dans les longues montées, de l'énergie pour les relances du peloton. Bref, un 4 heures d'anthologie, le genre qu'on plie soigneusement et qu'on range dans sa boite à souvenir.
Maintenant des nouvelles de nos collègues. Denise, Danny et Pierre ont complété sans problème l'étape 1, 46 km, de La Baie jusqu'à Laterrière en passant par Chicoutimi. Petite distance rendue pas commode par la pluie forte et le vent. En fait, le moment le plus pénible a été l'attente du départ, à 18 heures au quai de La Baie, avec la brise du large. Je crois que plus d'un ou une s'est dit que si c'était de ça que les premières étapes auraient l'air, faudrait envisager une nouvelle carrière en pétanque.
Nous roulons présentement vers Stoneham où nous accueillerons Pierre, qui fait en ce moment la descente du Parc. On dit la descente mais c'est tout de même côteux pas mal et la pluie va rendre ce parcours difficile. Sébastien conduit et je fais le copilote. Si vous vous demandez comment il se fait que ce soit les deux gars qui viennent de terminer de rouler qui sont au volant, c'est tout simplement parce qu'avec tous les gels et jujubes énergétiques qu'on a pris pendant l'étape, on est pas prêts de s'endormir!
Bon je retourne à la route. À bientôt!
Guy
P.S. Semble bien que même dans la ville du maire Tremblay, il n'y ait pas assez de chapelets pour faire tasser les nuages. Ou encore en manque de cordes à linge. En tout cas, on ne se fie plus sur celle-là.
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